Convoquer sur le même lieu de tournage, Terminator, Sarah Connor, des extras terrestres et des ninjas fougueux, est un projet plutôt peu probable…
Mais, quand Nicolas Bara (investisseur et entrepreneur hors du commun) rencontre Johan Girard (jeune réalisateur) leurs échanges se concrétisent par cette idée assez particulière qui mérite quelques explications.
Petit focus sur l’itinéraire singulier d’un inventeur du Néo-Business bien ancré dans son époque,
Nicolas Bara, qui fonde en 2007 VDMI (Valorisation Développement Marketing de l’Innovation) un regroupement de PME pour mettre en commun différentes compétences.
C’est un homme qui a le talent de promouvoir des entreprises dans lesquelles il s’engage avec une activité de R&D débouchant toujours sur de nouveaux brevets dans des secteurs industriels de pointe.
Cependant, à côté de ces activités professionnelles très exigeantes, il trouve toujours le temps de se consacrer à de nouveaux projets audacieux qui ont comme point commun de mettre en valeur avec intelligence des relations humaines éthiques et une sensibilisation écologique.
Il cite d’ailleurs très souvent Pierre Rabhi et les colibris…
C’est là qu’on le retrouve, engagé sur un nouveau challenge: « En Passant »
Situé à la croisée de trois départements, sur des routes empreintées quotidiennement par une multitude de travailleurs où la vie semble filer entre boulot et dodo, sans jamais s’arrêter. Toutefois certain(e)s s’organisent déjà, se donnent rendez-vous sur des aires de co-voiturage et reprennent au passage sur leur chemin, le gôut du partage et de l’échange.
Dans un endroit semblable à tant d’autres lieux situés à la périphérie des villes, « En passant » est une nouvelle oasis moderne où il fait bon s’arrêter, le temps d’une halte utile et nécessaire dans un espace bien pensé de commerces multiservices.
Voir globalement, agir localement…
Cette entreprise n’était pas une utopie mais une simple ambition à dimension humaine qui a pu permettre concrètement, de créér des emplois sur place, de mettre en avant des producteurs locaux, d’offrir un panel de solutions pratiques et confortables aux usagers de la circulation.
Malgré tous ses atouts, aucune banque n’a soutenu le programme d’investissement conséquent que le projet demandait. Et c’est par la seule volonté de Nicolas Bara « entrepreneur, auto-investisseur » que s’est concrétisé la naissance de ce lieu qui tient aujourd’hui toutes ses promesses d’équilibre entre service et rentabilité. Il semble que partout où la vie demande à reprendre ses droits, et ces lieux ne manquent pas, il est possible d’adapter ce même schéma d’un « bio-business » innovant et moderne.
Après bien des déconvenues suscitées par le désintérêt des banques face à son initiative pourtant parfaitement sécurisée et afin de convaincre des partenaires pour franchiser la marque « En Passant », Nicolas souhaitait créer des supports d’une communication corporate décalée et placée sur le ton de l’humour.
Avec le réalisateur, Johan Girard est née l’idée: « En Passant, tout le monde y passe… »
C’est en parlant avec passion du cinéma de genre et des films de « série B » toujours décriés mais souvent cultes dans l’imaginaire collectif que l’envie de croiser des personnages incontournables est apparue.
Film 1 :
« Terminator qui vient du futur pour chercher son pain, se faire servir par Sarah Connor et repartir en moto armé d’une baguette »,
Film 2 :
« Deux ninjas échappés d’un film d’action asiatique se battent partout en s’accordant des pauses dans un scénario improbable »,
Film 3 :
« Des extras terrestres posent leur soucoupe volante pour commander une pizza dans l’espace 24/24″…
Et si la pharmacie avait été ouverte, « En passant » nous aurions sûrement pu y voir passer quelques zombies venu refaire leurs pansements…
C’est avec un gros travail de préparation qu’en trois journées sur place, les tournages se sont enchaînés.
Réalisés comme des clips, les films du tryptique sont aussi conçus en prévision de l’intégration d’effets spéciaux en post-production…
Pour les maquillages et le stylisme (extras terrestres, Terminator) Johan a fait appel à Léa Planchais avec qui il travaillait depuis longtemps sur de nombreux courts-métrages.
Au cadre, Joris Favraud, Mao à la création musicale et au sound design…enjoy l’équipe IdeaLuv 😉
Et pour lancer ce blog, nous envoyons ici un grande dédicace à Nicolas Bara qui nous prouve à sa façon que l’audace d’entreprendre autrement, avec les autres, avec exigence et en suivant sa passion est la bonne voie.
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